sculpture robot: Mentos
Traditionnellement nous nous épanchons en ces lieux sur des réflexions philosophiques en rapport avec la ferraille. Aujourd'hui, à défaut de métaux; nous allons aborder le délicat sujet des mentos.
Peu de gens en ont conscience, mais la survie d’un mentos relève d’une complexité aussi inouïe que celle d’un spermatozoïde. Il doit en permanence lutter contre les éléments.
Dès son plus jeune âge, le mentos est soumis génétiquement à de très fortes probabilité d’atteinte de pathologies psychiques. Ces maladies, état névrotique avec éthylisme, psychose, délire schizophrénique, touchent malheureusement une forte majorité de jeunes individus. Confrontés à ces problèmes mentos, peu survivent !
S’il résiste à cette première épreuve, son calvaire se poursuivra puisqu’il devra rapidement porter les misères du monde sur ses frêles épaules. Il passera alors en phase de porte mentos. S’il est suffisamment vigoureux et fait preuve d’optimisme positif; l’étape suivante lui sera acquise: la maturité sexuelle. Il pourra dès lors se reproduire. Un père « porte mentos » qui porte le mentos de son fils sera alors qualifié de bon « patere ».
Très peu de mentos atteignent un âge canonique, seul quelques rares élus y parviennent.
De récentes études scientifiques ont démontré que les éléments les plus robustes bénéficient d’une durée de vie augmentée. Plus que les autres, ils savent se préserver et possèdent un jardin secret, dont on ne sait que peu de choses. A ce jour, l’expression "sous le mentos" conserve tout son mystère puisque nous ne savons ni ce qu’elle englobe ni l'énigmatique recette de cette incroyable sénilité.
La science progresse, le savoir se diffuse !