Création: le lampadaire tête de mort Cook le pirate
Vous avez nécessairement en mémoire James Cook, né en 1728, célèbre navigateur explorateur anglais, capitaine de la Royal Navy, qui découvrit plusieurs îles et cartographia avec précision de larges portions de côtes.
Avez-vous connaissance de son homonyme ? John Cook, flibustier anglais de son état, qui captura plusieurs bâtiments français et décéda en 1684.
Dans le registre, rétablissons la petite histoire! Je tiens aujourd'hui à rendre un hommage appuyé à ce pirate quasi anonyme, mais ayant véritablement existé, en l'honorant par ce lampadaire.
Ceci étant dit, quel rapport avec ce gentil fatras quelque peu désordonné ?
Premier maitre mot: le pirate. J'ai décrété par convention que Cook étant un flibustier rutilant, il se devait de briller de mille feux par l'apport de verroterie (certainement issue des pillages divers) et propager la lumière. Le crâne symbolise cet état de fait.
Second maitre mot: le mât. Le vaisseau pirate est généralement équipé d'un mât de misaine à la proue, d'un grand mât en position centrale, et du mât d’artimon le plus petit, en poupe. Ce lampadaire est lui, inspiré du mât de cocagne, jeu traditionnel populaire qui consiste à grimper en haut d'un poteau pour attraper un ou plusieurs des objets qui y sont suspendus. Le poteau est généralement enduit de graisse afin de rendre l'escalade compliquée. Le sommet est muni d'une roue à laquelle sont suspendus les lots à gagner. Dans ce cas de figure, il s'agit d'une roue de vélo.
Troisième maitre mot: Cook. Sur cette roue de vélo, sont accrochés quantités d'ustensiles, glanés comme il se doit auprès de mes fournisseurs agréés à des prix défiants toute concurrence, quasi achetés au kilo ! On trouve ainsi ouvre boite, clé à sardines, fouet, râpe, couverts, boule à thé, pic, spatule, passoire... une thématique relative à la cuisine évidemment.
L’exacte traduction du mot anglais Cook est ... cuisinier.
Cook le pirate, muni de ses ustensiles, du haut de son mât, éclaire ainsi le nouveau monde