Création et recyclage d'une lampe robot: une revisite de la statue de la liberté
En temps normal l'expression mal de crâne aurait pu faire référence à un nouveau skull. Aujourd'hui cette gueule qui n'est pas de bois, va s'appliquer à une revisite de la statue de la liberté. La véritable statue crée par Bartholdi, installée à New York, représente la liberté éclairant le monde, sous la forme d'un personnage féminin drapé, avec un bras levé, portant une torche, l'ensemble étant constitué d'une armature métallique recouverte de plaques de cuivre.
La version remake ici présentée, éclaire plus modestement un espace plus restreint. Elle représente la statue de la bé-litre (qui en vieux français est un cuistre mais est également l'anagramme de liberté), car le recyclage débute par une gourde de cette contenance. Différence notable avec la liberté, la bé-litre est particulièrement dépendante aux boissons alcoolisées, d'où cet état second ou visiblement cette dernière a la tête dans le gaz puisque constituée par un détendeur antargaz ainsi que le regard vide, n'ayant plus les yeux en face des trous, les robinets sont ouverts sans fonds.
Elle ne porte pas de torche, par contre, elle maitrise pertinemment le sens du mot torchée. Enfin ce robot est doté d'une poitrine non seulement télégénique mais surtout téléphonique s'agissant d'une sonnerie d'un ancien appareil à cadran. En pareille circonstance on dit: se saouler c'est se mettre touche 3. Sur le cadran téléphonique la touche 3 est libellée : def comme défoncé.
Rappel: L'abus d'alcool est toujours à consommer avec modération : un porto, tous bourrés !