Le robot de la bonne année animalière : 春節
Dernièrement, le nouvel an chinois, a marqué le passage de l’année du cheval à celle de la chèvre.
Force est de constater que la chèvre manque singulièrement de glamour, de peps et de féerie. Deux personnes particulièrement impliquées pourraient témoigner en la matière; Kurt, un légionnaire ayant développé une relation sentimentale et intime avec le dit animal, et Mr Seguin, possiblement dans les mêmes dispositions romanesques vis à vis de Blanchette. Mais aucun des deux protagonistes n'ayant souhaité nous faire part de leurs experiences respectives; à regret, nous n'évoquerons donc pas la chèvre.
Par défaut nous pourrions alors aborder la situation du cheval. Malheureusement le sujet n’est guère plus attrayant. Par principe, on ne joue pas avec la nourriture et de plus, l'animal est particulièrement irritant car hippique. Sur ce point également les faits sont absoluments redhibitoires, éliminons donc avec bonheur le canasson.
Rabattons-nous avec un enthousiasme non dissimulé, sur le serpent! L’année du serpent précédait celle du cheval. Les cinéphiles avertis, dont nous sommes, ne jurent que par ce monument que fut Anaconda : nomination aux razzie awards 1997 du prix du plus mauvais film, du plus mauvais réalisateur, du plus mauvais scénario et du plus mauvais acteur. Le serpent est fourbe, vit souvent aux crochets de sa mère, et s’attaque à plus faible que lui. Si vous êtes une personne de petite taille, genre passepartout, vous êtes une proie facile, car le serpent veut nain. Seul point positif, il est assez habile de ses mains et aime construire des meubles en Boa.
Tous ces arguments militent pour que nous célébrions dignement cette transition chinoise en passant du BOA au MAO.
Nous le concèdons volontiers, tout cela est absolument capillotracté, limite caprino dyptéro-sodomite, mais comme le dit le sage chinois:
est actif comme une chèvre,
fort comme un boa,
bosse comme un cheval,
et qui le soir venu est crevé comme un chien,
devrait consulter un vétérinaire,